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La symptothermie, ça prend trop de temps

Ce titre est volontairement un peu provocateur.
Pourtant, c’est l’une des principales objections que je reçois lorsque je parle d’utiliser une méthode de gestion naturelle de la fertilité.
 
Mais ça prend combien de temps par jour, en vrai, d’utiliser la méthode Faries (qui, rappellons-le, se base sur les règles de la symptothermie, les déconstruit et les sublime) ?
 
On va faire ensemble un petit calcul :
✔️ prendre sa température le matin au réveil : 30 secondes
✔️ noter sa température dans le Fariegramme et tracer la ligne de vie (ligne de base des températures) : 30 secondes
✔️ observer l’élixir de vie (glaire cervicale) à chaque passage aux toilettes : aucun temps rajouté à ce que l’on fait habituellement (i.e. s’essuyer)
✔️ toucher le col de l’utérus : 10 secondes
 
Avec cela, on peut déjà utiliser efficacement la méthode et ça a pris (attention, calcul en cours 🧮) : moins de 2 minutes.
 
Si l’on tient en plus de cela un mandala lunaire et que l’on note chaque soir ses émotions dans ses Fariegrammes, on peut ajouter quelques minutes de plus (2 ou 3 tout au plus).

Moins de 5 minutes par jour. 

Voici le temps réel que cela prend d’utiliser une méthode de gestion naturelle de la fertilité telle que la méthode Faries.
 
Si on n’arrive pas à prendre ce temps sur sa journée, ce n’est donc pas une question de durée, ce n’est pas parce que cela prend trop de tempsCar, objectivement, 5 minutes sur une journée, ce n’est pas beaucoup.
 
Le plus difficile, ce n’est donc pas de prendre le temps. 
C’est surtout de penser à prendre ce temps.
 
Quoi que l’on fasse, lorsque l’on commence quelque chose d’inhabituel, il n’est pas aisé de mettre en place de nouvelles routines.
Et si on ne fait pas les choses avec un peu de discipline, on a tôt fait d’abandonner.
La gestion naturelle de la fertilité n’échappe pas à cette règle.
Alors oui, c’est vrai, cela demande de l’investissement personnel. Et une certaine rigueur dans les débuts de l’apprentissage, le temps de créer de nouveaux réseaux neuronaux qui vont petit à petit rendre ces actions presque automatiques.
Ce sont les premières semaines qui sont les plus difficiles, jusqu’à ce que, finalement, tout roule.
 
Mettre en place une nouvelle routine demande un effort, mais celui-ci sera largement récompensé.
Par la fierté de se sentir capable.
Par la liberté qu’apporte la compréhension de ses fonctionnements.
Par l’empouvoirement amené par la capacité à se reconnecter à son corps et à décrypter ses messages.
 
Investissement, rigueur, effort, discipline, temps.
Ca n’est pas très vendeur, on est d’accord.
Et pourtant, même si ces mots peuvent faire peur, ce sont le socle d’un bon apprentissage qui mène vers l’autonomie.
 
Que faire, donc, pour rendre les débuts de l’apprentissage de la symptothermie et la mise en place de nouvelles routines plus simple ?
Je n’ai pas de solution toute faite, à chacun·e d’expérimenter pour découvrir ce qui lui convient le mieux.

Voici quelques petites astuces :

⭐ être soutenu·e activement par saon conjoint·e
⭐ avoir le soutien d’un·e ami·e qui s’embarque aussi dans l’aventure
⭐ afficher des petits mots doux dans des endroits stratégiques (des reminders pour prendre sa température par exemple)
⭐ installer son matériel en vue : le thermomètre comme 1e chose que l’on va voir le matin au réveil, son Fariegramme en évidence sur le bureau ou la table de nuit pour ne pas oublier de le remplir le soir
⭐ être accompagné·e par une thérapeute formée et ne pas hésiter à la contacter pour du soutien si on sent que la démotivation s’installe
 
Et bien entendu, il y a deux choses fondamentales qui vont rendre l’apprentissage plus simple : ce que l’apprend doit nous motiver et faire du sens pour nous.
 
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