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Plus que la reproduction : les raisons pour lesquelles préserver sa fertilité est important pour sa santé générale

Si les raisons pour lesquelles préserver sa fertilité nous paraissent évidentes lorsque l’on a un désir d’enfant (maintenant ou plus tard), elles le sont un peu moins pour les personnes qui ne souhaitent pas d’enfants (ni maintenant ni plus tard).
 
En effet, pourquoi vouloir préserver sa fertilité alors que l’objectif est d’éviter à tout prix une grossesse ?
Et comment peut-on préserver sa fertilité tout en assurant une contraception efficace et en maintenant une sexualité épanouisssante ?
 

Fertilité et équilibre hormonal : Les hormones reproductives et leurs effets sur la santé générale

Notre fertilité est liée à un équilibre hormonal subtil qui permet le bon fonctionnement de nos organes reproducteurs.
 
Les hormones reproductives chez la femme (et toute personne ayant un système reproducteur féminin), i.e. GnRH, LH, FSH, oestrogènes et progestérone, ont une action en particulier sur :
  • l’ovaire et le processus d’ovulation
  • la glaire cervicale au niveau du col de l’utérus (rendue plus ou moins favorable à la survie et au transport des spermatozoïdes en fonction de la variation des taux hormonaux)
  • le développement et le maintien de l’endomètre (la couche interne de l’utérus) pour qu’il soit propice à la nidation (l’implantation de l’embryon)
Les hormones reproductives chez l’homme (et toute personne ayant un système reproducteur masculin), i.e. GnRH, LH, FSH, testostérone, ont une action sur :
  • la production de spermatozoïdes (spermatogenèse)
  • la fonction érectile
Mais les effets des hormones reproductives ne sont pas limités aux fonctions reproductrices.
 
Les oestrogènes et la progestérone ont des effets sur à peu près tous les autres systèmes du corps humain. Parmi eux, la croissance osseuse, le métabolisme, le système immunitaire, la cognition et la régulation de l’humeur.
La testostérone a aussi un effet sur le maintien de la masse osseuse et musculaire, le métabolisme ainsi que sur les fonctions cognitives.
 
Maintenir un bon fonctionnement de nos cycles hormonaux reproducteurs semble donc fondamental pour notre santé générale.
 

La fertilité comme un miroir de notre santé

La fertilité est influencée par de nombreux facteurs qui peuvent avoir une incidence sur notre santé de manière générale : la nutrition, l’exercice physique, les maladies chroniques, l’environnement et le stress sous toutes ses formes.
 
Avant d’aller plus loin, il est important de clarifier la définition de ce que j’entends par « stress ».
Le stress est la réaction à une situation (réelle ou perçue comme telle) qui menace notre équilibre.
J’inclus sous ce terme le stress psychologique et émotionnel, mais aussi l’exercice trop intense, une alimentation insuffisante, une maladie aiguë ou chronique, un manque de sommeil, etc.
 
Le stress, donc, a pour effet d’activer la production hormonale de nos surrénales, qui sont les garantes de notre survie et qui ont pour mission de rétablir l’équilibre.
Ces hormones de stress vont à leur tour inhiber les hormones sexuelles et les fonctions reproductrices.
 
Observer son cycle menstruel en tenant un fariegramme – un graphique dans lequel on note ses observations (température, élixir de vie, col de l’utérus, sensations physiques, émotions, etc) au quotidien – nous apporte des informations objectives sur l’état de notre cycle reproducteur sur une période donnée.
Ces graphiques nous permettent d’avoir une vision concrète d’éventuelles perturbations des cycles reproducteurs, qui sont autant d’indices de l’état du fonctionnement général de notre organisme. Une perturbation du cycle menstruel peut être considérée comme un signal d’alarme que quelque chose se passe ailleurs.
 
Eh oui, notre corps n’est pas qu’une somme d’organes complètement indépendants les uns des autres, et l’appréhender comme tel est une vision à mon sens tout à fait erronée de ce qu’est la santé.
 
S’intéresser à sa fertilité et à ses éventuelles perturbations nous donne donc une clé de lecture de notre santé dans sa globalité.
 

Fertility awareness ou comment maîtriser sa fertilité

La majorité des moyens contraceptifs actuellement disponibles s’adressent à la femme – qui, rappelons-le, n’est féconde que 6 jours par cycle menstruel.
Si l’on excepte les contraceptifs barrières (préservatifs masculins et féminins), la plupart des contraceptifs usuels vont perturber l’équilibre normal de notre écosystème corporel, dans le but de nous rendre moins fertiles.
 
Les pilules contraceptives oestro-progestatives vont bloquer les cycles des hormones reproductives pour empêcher les ovulations.
Les contraceptions hormonales de façon générale (pilules, implants, injections, stérilet hormonal) vont altérer la production de glaire cervicale et la qualité de l’endomètre pour les rendre infertiles.
Le stérilet au cuivre, en plus d’être toxique pour les spermatozoïdes et l’ovule, va causer une inflammation au niveau de l’endomètre qui va le rendre « impropre à la nidation ».
 
Bien qu’aucun ne protège à 100% d’une grossesse non désirée, ces moyens de contraception sont efficaces.
Mais sont-ils totalement exempts de risques pour notre santé ?
Quel est le rapport risque-bénéfice acceptable ?
Et quelles options a-t-on si l’on souhaite une contraception efficace qui nous permet de préserver notre fertilité ?
 
Bonne nouvelle, des options existent : les méthodes de « fertility awareness » – que l’on peut traduire un peu maladroitement en français par méthodes de gestion naturelle de la fertilité – et en particulier les méthodes symptothermiques.
 
Ces méthodes permettent :
  • de comprendre le fonctionnement de sa fertilité
  • de repérer de manière fiable les périodes fécondes et infécondes et de déterminer une fenêtre de sécurité
  • de faire des choix conscients par rapport à sa sexualité en fonction des objectifs que l’on souhaite atteindre
  • de recueillir de nombreuses informations importantes sur notre état de santé général
 
Je te parle ici de la méthode Faries, qui est celle que j’enseigne. C’est une méthode de gestion naturelle de sa fertilité et de sa santé basée sur la symptothermie et la yogathérapie.
Elle a pour objectif, au travers de la compréhension et de la maîtrise de ses cycles hormonaux reproducteurs, de rendre chaque individu libre et autonome dans ses choix.
 

En conclusion

Préserver sa fertilité me semble important pour prendre soin de sa santé de manière générale.
Et des options existent pour devenir maître·sse de sa fertilité, c’est à dire la comprendre et faire des choix éclairés en fonction de ses objectifs personnels.
 
Le ebook que j’ai publié récemment, « 30 jours pour te reconnecter à ta nature cyclique », te donne quelques outils pour commencer à ouvrir une réflexion sur ce que sont tes objectifs personnels, en matière de fertilité et de santé.
Dans tous les cas, je t’encourage à prendre le temps de la réflexion et à collecter des informations. 
Le savoir c’est le pouvoir. C’est ce qui nous donne réellement la possibilité de faire nos propres choix.


Savoir où l’on veut aller et par quel moyen on peut s’y rendre : c’est le début de l’empowerment.

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