Dresse Marie Veuthey, médecin généraliste
gestion naturelle de la fertilité

Biographie

Mon nom est Marie.
Ou Mar, si tu préfères, car dans mon nom on entend la mer.

Je suis femme, mère et médecin généraliste depuis 2017.
J’accompagne les femmes et les personnes menstruées à connaître et comprendre leur cycle menstruel et à devenir souveraines de leur santé.

Rien ne me destinait vraiment à la médecine.
Je rêvais, enfant, de devenir bibliothécaire.
Vivre dans les livres… le paradis !
Autant dire que j’ai déchanté quand j’ai fait mon premier stage en bibliothèque.

Et que j’ai compris en quoi consistait réellement ce métier.
[ Spoiler alert : non, ça ne consiste pas à passer sa journée à lire des romans au milieu de piles de livres. 

Retour à la case départ : qu’allais-je donc faire de ma vie ?

Un travail d’été en EMS et quelques tests d’orientation professionnelle plus tard, je me découvrais un intérêt insoupçonné pour la Santé.
Et, puisque j’en avais les capacités, je me suis lancée dans des études de médecine, sans plus de conviction.
J’ai détesté ma première année.
Physique, chimie, des matières qui ne me passionnaient guère et dont l’apprentissage a été ardu.
(Moi qui avais toujours réussi sans trop d’effort et obtenu un prix de classe à la remise des maturités (fin du lycée/collège/gymnase), j’avais besoin de cours d’appui pour des concepts qui malgré tout sont restés assez obscurs).

Oh comme j’ai sauté de joie sur le pont de la gare de Neuchâtel le jour où j’ai reçu les résultats des mes examens de fin de première année !
Car je n’étais jusque là vraiment pas sûre d’avoir réussi.
On est loin de la “vocation” de médecin qui existe encore dans certains imaginaires…

La suite, pourtant, a été plus agréable.
Au fil de mes années d’études entre Neuchâtel, Lausanne et le Karolinska Institutet à Stockholm, j’ai trouvé de plus en plus d’enthousiasme dans la compréhension du corps humain et de la santé.
Une certaine fascination, même. Et un réel intérêt au soin (dans tout ce que cela englobe).

J’ai obtenu mon diplôme fédéral de médecin en 2011 et j’ai par la suite travaillé dans divers hôpitaux et cabinets, principalement en Valais et dans le canton de Vaud. 

Il était une fois en 2016 quand j'étais médecin assistante en pédiatrie à l'Hôpital d'Aigle

La route comme catalyseur

Depuis mon premier salaire, j’ai décidé d’économiser pour m’offrir des voyages.

Et un petit bus VW vert qui m’a emmenée à travers les Balkans jusqu’en Turquie.

2015, mon premier road-trip de 6 mois en solo.

J’avais besoin de cette pause après quelques années en hôpital.
Les conditions de travail, bien que meilleures que dans de nombreux autres pays, y sont rudes.
Semaines à rallonges, heures supplémentaires, travail administratif par-dessus la tête, responsabilités importantes…

Je me suis d’ailleurs engagée plusieurs années dans l’ASMAVal (association des médecins assistant·es et chef·fes de clinique du Valais) pour essayer de rendre cette vie plus confortable pour les médecins assistant·es.

Le retour à la réalité de l’hôpital après mon voyage n’a pas été facile.
Un an après mon retour, alors que je finissais un assistanat en cabinet de médecine générale que j’avais adoré, j’ai pris la décision radicale de démissionner de mon prochain poste de travail (qui impliquait un retour dans la réalité de l’hôpital).
J’ai quitté mon appartement dans lequel je n’avais pas encore installé les tringles à rideaux.
J’ai vendu ma voiture.
J’ai profité de cette nouvelle liberté pour prendre quelques semaines pour réviser et passer avec succès mes examens de spécialiste en médecine interne générale.
Puis j’ai acheté un van plus spacieux et j’ai repris la route avec ma chienne Gaïa.

La route, qui au-delà du simple voyage, a été un chemin de moi vers moi et le catalyseur de changements décisifs.
J’y ai d’ailleurs rencontré mon compagnon qui est devenu le père de notre fille.

La route, qui m’a rappelé mon besoin de simplicité et de lenteur, qui a changé mon rapport à l’espace et au temps.

Cyclique...

L’observation de mes propres cycles menstruels me fascine.

J’ai ressenti la nécessité de transmettre cette méthode à d’autres femmes et personnes menstruées et de l’intégrer à ma pratique médicale. 

Lorsque j’ai considéré l’idée de me former pour transmettre à mon tour, je me suis souvenue de Valentina Salonna, conseillère en symptothermie, rencontrée lors d’une formation sur les plantes médicinales de la femme.
Lui demandant quelle formation elle pouvait me recommander, elle m’a répondu : la mienne !

La méthode Faries, basée sur les règles de la symptothermie et sur la yogathérapie, est un outil simple et rigoureux.
Elle permet, à travers l’observation des cycles hormonaux (notamment le cycle menstruel), un accès à toute la santé.
Son approche scientifique aussi bien que spirituelle, ainsi que ses valeurs porteuses (autonomie, liberté et adelphité) m’ont convaincue.

Au-delà de la symptothermie, c’est tout le paradigme Faries et son concept de cyclothérapie (comment utiliser le cycle menstruel comme un indicateur de sa santé générale) qui m’ont réellement enthousiasmée.

Par ailleurs, j’ai acquis des connaissances sur les plantes médicinales avec la formation “Accompagnement de la femme de la puberté à la ménopause” de Christophe Bernard (Althea provence).
Et j’ai complété une formation de yoga prénatal avec Lucia Seglie (Arantha yoga), ce qui me permet d’ajouter quelques petits “plus” à mes accompagnements.

Un autre cycle biologique me fascine : le cycle veille-sommeil, largement lié au cycle circadien. Une formation sur la CBT-I (thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie) avec Colleen E. Carney et de nombreuses lectures continuent de faire grandir mes connaissances à ce sujet.

...et logique

En parallèle, je satisfais la part logique de mon esprit en travaillant sur le développement d’algorithmes de tri médical pour la plateforme de consultation en ligne Soignez-moi.ch.

Qui aurait pensé que d’implémenter des variables dans des process allait être stimulant ?
Pas moi. Et pourtant !

Programmer des machines pour nous aider à soigner, cela peut peut-être paraître un peu paradoxal, alors que je défends une médecine plus holistique et plus humaine.
Mais ce que je vois surtout dans l’automatisation et la facilitation de certaines tâches du médecin, c’est la possibilité de gagner du temps.

Du temps qui peut dès lors s’offrir pour cette partie du soin qu’aucun ordinateur ne remplacera jamais : la relation à l’autre.

Du temps pour être là, accompagnerécouter.
Du temps pour être en silence parfois.

J’espère créer des espaces pour que nos histoires entrent en résonance et accueillir nos vulnérabilités.

Tu trouveras chez moi un accompagnement personnalisé, qui s’adaptera à tes besoins et tes aspirations, quelles que soient les étapes de ta vie. 

L’infolettre inédite de la miresse